De manière simple: «Riche (adjectif): qui possède beaucoup – Riche (nom): personne qui possède beaucoup de biens.»
Et pour vous, c’est quoi «être riche»? Est-ce une fin en soi que de devenir «un riche»? Et pour n’être qu’un parmi d’autres, à partir de quel niveau vous considérerez-vous comme riche? Pour au final continuer à être le pauvre de quelqu’un du rang supérieur…
«Riche, c’est quand on ne compte plus!» Certes mais ça dépend de ses besoins. Si j’ai 10000€ de rente par mois, je peux m’acheter un beau vélo tout neuf tous les mois mais si j’en ai 50000, le même rythme pour une voiture de sport me mettra financièrement en péril (sans compter l’entretien, j’entends d’ici les comptables au fond…).
Pourquoi ne pas prendre en considération le capital, ce dont nous disposons sur notre compte? Tout simplement parce que d’une part nous n’en disposons pas forcément (un patrimoine immobilier ne permet pas de retirer du cash au distributeur, pourtant il s’agit bien d’un capital); et que d’autre part l’argent n’est rien pour ce qu’il représente mais seulement pour ce qu’il permet. Donc l’essentiel se résume à ce dont nous disposons par mois, par an, par jour. Que cela se nomme rente, revenu ou salaire (beurk).
Sur un aspect purement mercantile (d’autres facettes de la richesse seront abordées sur de prochains billets): LA question est donc de pointer le curseur sur le montant le plus précis nécessaire pour mener la vie que l’on souhaite.
Toute considération de travail mise à part. Car le travail a un coût. Parce qu’il faut habiter à Paris où se trouve notre job (re-beurk) plutôt que dans un chalet à la montagne ou en Amérique du Sud. Parce qu’il faut acheter et entretenir une voiture alors qu’on aime faire du vélo. Parce qu’il faut acheter des costumes hors de prix pour être crédible et respecter les codes…etc
A mon sens il est aussi important d’établir la fréquence d’usage de cet argent: jour, semaine, mois, année. Parce qu’on ne le dépense pas de la même façon et parce qu’on ne le gagne pas non plus de la même façon!
Après les débats diffèrent: certains vont prôner «l’indépendance financière», c’est-à-dire mettre en place un ou plusieurs systèmes permettant d’engranger la somme à la fréquence voulue quand d’autres préféreront atteindre un capital qui une fois placé développera une rente (communément appelé «faire fortune» ou «devenir riche»).
Il serait ubuesque de ne se concentrer que sur un des aspects: revenu ou capital. Ne développer que du revenu ne serait pas pérenne car aucun système ne peut être totalement automatisé et donc s’arrêterait si on ne s’y investit plus. Ne développer que du capital serait idéalement la solution à long terme mais hors de question d’attendre de réunir plusieurs centaines de milliers d’euro pour en profiter!
Et vous, à combien évaluez-vous votre souhait de richesse? A quelle fréquence? Et comment comptez-vous y parvenir?
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